Au lieu de profiter de l’occasion qui leur était offerte, les enfants d’Israël allèrent au dénigrement et scellèrent leur sort à jamais. Ils étaient tellement obstinés que même le fait de voir un mort revivre et désigner son meurtrier ne les persuada pas d’assouplir leur position. (73) :

ثُمَّ قَسَتْ قُلُوبُكُم مِّن بَعْدِ ذَلِكَ فَهِيَ كَالْحِجَارَةِ أَوْ أَشَدُّ قَسْوَةً وَإِنَّ مِنَ الْحِجَارَةِ لَمَا يَتَفَجَّرُ مِنْهُ الأَنْهَارُ وَإِنَّ مِنْهَا لَمَا يَشَّقَّقُ فَيَخْرُجُ مِنْهُ الْمَاء وَإِنَّ مِنْهَا لَمَا يَهْبِطُ مِنْ خَشْيَةِ اللهِ

73. Puis, vos cœurs s’endurcirent, tels des pierres ou même plus durs encore, car en fait, il y a des pierres d’où jaillissent les ruisseaux, d’autres qui se fendent pour qu’en surgisse l’eau et d’autres s’affaissant par crainte d’Allah.

L’eau a toujours raison de la roche. Par contre, les cœurs mécréants ont plus de difficulté à céder. Aucune exhortation ne trouve la faille qui les fasse se plier bon gré et par amour à la volonté divine alors que la pierre a cette belle aptitude que le cœur buté ne connait pas, qui est de répondre, spontanément, à l’ordre de sa constitution. Bien qu’elle ne soit pas dotée de raison, la pierre se plie au bon vouloir d’Allah et obéit à Ses requêtes lorsqu’Il lui donne l’ordre de se fendre ou lui dit d’être pierre ! Le cœur buté refuse, quant à lui, tout compromis et se ferme à toute logique ! Or, il ne devrait surtout pas croire pouvoir s’en sortir à si bon compte car Allah est au courant de sa situation et viendra le moment où le mécréant devra s’expliquer pour ce qu’il a fait. Dieu dit à la fin du verset :

وَمَا اللهُ بِغَافِلٍ عَمَّا تَعْمَلُونَ (73)

Or, Allah n’est certainement pas inattentif à ce que vous faites !

Si Dieu laisse le négateur faire ce que bon lui semble en matière de foi ici-bas cela ne veut pas dire qu’Il abandonne la partie, exalté soit-Il, mais qu’il y a des délais, pré établis, par Lui, qui doivent être respectés et que c’est sur l’issue du dernier round qu’il faut apprendre à compter. Qu’Allah soit loué. Amen !